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 UN PEU D'HISTOIRE ...

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UN PEU D'HISTOIRE ... Empty
MessageSujet: UN PEU D'HISTOIRE ...   UN PEU D'HISTOIRE ... EmptyMar 6 Mar - 15:51

Il existait des las Vegas et des Sillicon Valleys version Pirate Bay un peu partout dans le monde, véritables eldorados du cyber-techno-rétro crime mis sous verre, vivarium à l’échelle inhumaine où défilaient les p’tits joueurs de la délinquance tout autant que les gros rock’n’rolla du crime, passés maîtres des dernières avancées scientifiques et opérations financières en vogue. La réputation du Bronx n’était plus à faire et les industriels main dans la main avec les gouvernementaux s’offraient des surprises parties avec les cadres et responsables des organisations criminelles. La protection des uns contre les autres, tout n’était qu’affaire d’intérêts et de gros sous, depuis le bas de la pyramide où luttaient les roots sur leur bécanes jusqu’aux corporations ornées du sceau gouvernemental, en passant par les syndicats criminels alimentés par les capitaux de l’empire oriental, et les paramilitaires venu du plus grand no man’s land de l’hémisphère nord : feu la Russie, démantelée en off-zone depuis 2020. Le BronX, quartier classé RedZone était maintenant bien loin de l’image d’Epinal badass transmise par Robert de Niro tôt dans la pellicule d’époque « Il était une fois le Bronx ».



Ce que l’intelligence collective indiquait au sujet du BronX, depuis les années 2050 n’avait quasiment pas bougé, et en consultant votre Xoogle map holographique après avoir touch’ et zoom’ le quartier, vous pouviez visualiser en 3D les informations suivantes, qu’une voix transgenre agaçante semblait ravie de vous raconter :
« De Long Island jusqu’à l’Hudson brillent des étendues de passerelles aménagées, l’une des grandes réalisations menées lors du Plan de Consolidation Technologique de la Côte-Est par l’empire occidental. Ce sont des presqu’îles de métal entièrement industrialisées au-dessus de l’eau. Du côté du Comté de Westchester se reflète dans la brume quotidienne de la mégapole….. » Fuckin’voice *Silent mode activated*.




Du côté du comté bourge, à la lisière de la free zone, on apercevait les hautes tours aseptisées et géométriques qui ne sentaient pas un rat passer entre leur rues immaculées, à croire que ces habitations n’était peut-être que des immenses antennes relais communiquant entre elles, sans que personne ne sorte de chez soi ou du bureau. Peut-être que les habitants étaient des hologrammes ? Toujours biens mis, toujours parfaits, uniformisés dans la beauté éternelle et plastifiée. Les Citoyens C majuscules de free zone de la ville de New-York pouvaient buller tranquilles dans leur tours de composites résistantes aux bombes magnétiques, car leur une vie hautement rationalisée et unifiée ne souffrait d’aucune différence. Ils avaient toujours à leur service au moins un délinquant effectuant son temps de servage domestique pour réparer le tort causé à la société, et n’allez pas croire que le serf pouvait agir à sa guise. Il n’avait que ses mots, mais ses actions étaient contrôlées au millimètre près par le collier de servage qui notait toutes les données. Certains criminels de haute intelligensia avaient essayé de s’en débarrasser avec les meilleures technologies, armés de bras robotiques aux filandres nanologiques, mais avaient quand bien même vu leur tête sauter : micro-bombe provoquant la rupture d’anévrisme. La manip ultime, personne ne l’avait réalisée. Mieux valait garder sa tête et le collier.



Les centres gouvernementaux qui géraient les « détenus en réinsertion », depuis leur préparation au servage, formation carcérale de trois semaines, avant de les envoyer chez le contribuable, jusqu’à la libération, étaient les ailes exécutrices de la législation et possédaient leur erztat en sous-traitance, étatiquement agréés dans les zones reculées, ainsi que les redzones : il y aura toujours des hipsters et pacifistes pour revendiquer vivre en redzone afin de prouver au reste du monde qu’il ne s’agit pas de l’enfer sur terre. Mais même les hipsters et les humanitaires inside ont besoin de serfs domestiques. La gentrification n’existait pas, et chaque mégapole avait son quartier de redzone, et chaque Etat à la topographie majoritairement désertée, s’assurait de posséder sa propre décharge de Redzone, laissée à la gestion des Sénateurs. Tout avait été calculé pour ne pas affoler ou dégouter les électeurs et contribuables, depuis la lisière aménagée et dégradée afin de ne pas choquer l’œil de ceux qui, par voyeurisme mal placé, se seraient aventurés plus avant vers le wasteland social de la redzone. Certains Etats avaient créé une ceinture de sécurité nette, maintenant leur redzone à plus de 300 miles au loin, et directement reliée par les highways souterrains ou les lignes de moyenne altitude. D’autres Etats les gardaient proches afin de contrôler et d’assurer les échanges nécessaires que la société entretient avec ses latrines. C’était le cas du Bronx.



Le périmètre de sécurité de la redzone du BronX n’était pas visible à toutes les périphéries de ses secteurs, toutefois, il était indéniable que le liseré proche de la freezonne était hautement sécurisé, les forces OPS renforcées à cet endroit pour ne laisser aucun passage sans contrôle, du moins, en surface. Il était dit qu’un « highway du crime» souterrain existait et que son accès était autrement contrôlé que par des forces gouvernementales. Il était également rapporté qu’en « Basse redzone », là où se réunissaient les réac’ et les laissés pour compte des hautes technologies, les transmissions de données identitaires seraient brouillées, de même que les transmissions émanant des constellations satellitaires en basse orbite au-dessus de la côte-Est. Seules les informations câblées peuvent y circuler, ce qui implique d’être « branché » pour communiquer. Les terminaux de communication portables, les traceurs, le Wi-LAN 900 (Wi-fi en 2075) ne fonctionnent pas, comme sous l’emprise d’une tempête magnétique. Toutefois, ce n’était pas un endroit où les serfs domestiques et criminels en réinsertion se précipiteraient sans réfléchir. La zone était régulée et investie par des types en bécanes, vieux modèles ou hoovering, peu-importe et ils n’avaient rien de philanthropique dans leur mode de vie. En redzone on les nommait les « raiders », car on ne les croisait jamais le pied à terre.

On entrait en Redzone au Nord-Est, seule voie d’arrivée étant le Space-port, encore une fois hautement sécurisé. Mais les édifices et constructions tentaculaires de la ville sont profonds et leurs recoins sont multiples, si bien qu’il est difficile de comprendre à première vue qui est maître d’un secteur. Au space-port résonne çà et là un étonnant accent des Carpates, entre la foison de conténaires déchargés chaque jour par cargos spatiaux. Marchandises humaines, matérielles, matières premières, hautes technologies, ça pourrait être n’importe quoi, et l’on comprenait assez vite qu’il y avait plusieurs réseaux qui officiaient sous la légalité à ce point d’approvisionnement de la Redzone.




Les drônes circulaient sur leurs trajets aléatoirement reconfigurés trois fois par jours et étaient capables de déclarer le plus sérieusement du monde à une armoire à glace couillue venant de se faire contrôler avec un simili collier de servage autour du cou « Bonne journée Mademoiselle Enya Granger » sans que la chose ne semble les déranger. Si le fugitif s’était fait attraper par un membre des forces OPS et accompagné pacifiquement à la base des forces, probablement une recherche poussée dans les serveurs gouvernementaux aurait indiqué que L’ID était fausse, surtout au second contrôle lorsqu’une nouvelle ID aurait été générée à nouveau sous « les yeux » du scanner des agents.

Les citoyens en règle tout autant que les criminels étaient pucés, de sorte que ces derniers se trimballaient avec leur casier judiciaire accessible à tout contrôle des Forces. Gênant hein. C’était pourquoi nombreux étaient ce qui affluaient en Redzone du BronX, et pas pour se cacher éternellement dans le secteur des raiders, mais surtout, parce que la rumeur disait qu’on pouvait s’y faire hacker son iC.I et brocher une nouvelle identité ; voire même se faire retirer intégralement la puce et sans risquer de devenir paraplégique comme s’était le cas dans les cliniques au noir qui n’étaient pas assez riches pour être équipés des technologies biocybernétiques paragouvernementales qui permettaient de telles « opérations ». Mais tout cela avait un prix, un prix si élevé que personne n’osait plus cafter.

Il existait aussi plus simple mais beaucoup moins sûr, des brouilleurs ou « yescards » qui fournissaient une identité aléatoire à la façon d'un ID-Gen permettant de tromper les drones, mais qui n'était valable qu'une fois. Du moins c'est ce que rependait la rumeur… Et le dispositif viendrait de freezone, créé à la base pour “protéger” la réputation et l’identité des technocrates en mal de frissons. De fait, sont observés des mouvements pendulaires de la freezone à la redzone, dont l’affluence aléatoire est toutefois bien présente.





☣En résumé

Comment êtes-vous arrivés dans ce chaos organisé ? Serf domestique ayant écopé d’une peine trop longue ? Recommencer une nouvelle vie en vous effaçant des serveurs sociaux et des bases de données identitaires ? Né ici ? Ponte industriel ? Désaxés ou voleur ? Oh com’on… C’est la faune locale de base…
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